Le vignoble «Côtes de Méliton» a entrepris, depuis le printemps 2022, un grand projet de régénération du vignoble historique.
La viticulture régénératrice n’est pas une simple philosophie soutenue par un ensemble de pratiques.
C’est une NÉCESSITÉ !
– Nécessité de s’adapter aux nouvelles circonstances.
– Nécessité de s’adapter aux changements qui arrivent lentement mais que nous percevons brusquement
– Nécessité de comprendre la physiologie des ceps de vigne et leur symbiose avec l’environnement et la rhizosphère dans différents types de sol.
– Nécessité de comprendre la différence entre apporter des nutriments au sol et préserver sa santé
– Nécessité de comprendre que le mot terroir se réfère principalement à des ceps qui «gardent en mémoire» des années de conditions climatiques.
– Nécessité, enfin, que les vins de caractère proviennent de raisins cultivés sur des ceps de caractère.
De l’agriculture régénérative à la VITICULTURE RÉGÉNÉRATIVE
Bien que le vignoble historique ne représente qu’une infime partie de l’agriculture grecque, les amateurs de vin souhaitent être en contact avec le terroir et les influences culturelles locales des habitants de Chalcidique.
Cette sensibilisation du public à l’importance des méthodes de production dans les vignobles devrait contribuer à un instiguer un changement d’approche au sein de la viticulture mondiale, en faveur d’une planète durable.
Il convient de rappeler que les pratiques de viticulture régénératrice appliquées sont en parfaite adéquation avec l’objectif nº 15 de développement durable des Nations unies.
«Objectif de développement durable n° 15 (https://sdgs.un.org/goals/goal15) : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité».
L’homme et la vigne
Rappelons que tout commence par la matière première, à savoir les ceps de vigne âgés de 50 à 60 ans, auxquels on donne une seconde vie grâce à une taille de régénération, une gestion et une rétention optimales du sol et à l’apport de bio-stimulants naturels, de sorte que les vignes deviennent plus résistantes à leurs ennemis biologiques et aux facteurs abiotiques (sécheresse, gel, chaleur).
Vignes résistantes au changement climatique et jouissant d’un fort caractère
La raison pour laquelle les ceps n’ont pas été arrachés afin de planter de nouvelles vignes est que ces plantes, qui ont vécu pendant des décennies dans ce terroir particulier – et si spécial – «savent» comment conserver leur caractère face aux attaques du changement climatique, alors que d’autres variétés ne s’en sortiraient pas aussi bien. Parallèlement aux travaux de régénération, un autre processus est également en cours : la préservation des matériaux provenant de ces ceps, afin que certaines parties puissent être conservées en vue d’une nouvelle croissance.